Discussion:
Gerard Le Vert
(trop ancien pour répondre)
Robert T
2004-07-25 10:02:35 UTC
Permalink
Récemment nommé responsable du service d'ordre mégretiste, le DPA, M.
Gérard Le Vert dirigeait avec M. Christian Launay, actuel conseiller
régional lepéniste de Bourgogne, les opérations du DPS à Montceau-les-
Mines, le 25 octobre 1996.

Responsable DPS au sein du mouvement frontiste de Saône-et-Loire depuis
1985, connu pour ses liens avec les milieux néo-nazis, M. Gérard Le Vert
aurait fondé, en 1989, un groupe pro-nazi au sein du DPS local, alors
même que les responsables hauts-rhinois de cette formation créaient une
structure identique, le Cercle Charlemagne, lequel devait devenir Cercle
National Socialiste (CNS), puis Heimattreue Vereinigung Elsass (HVE).

Selon les renseignements généraux, M. Gérard Le Vert était en contact
avec plusieurs mouvements néo-nazis français, notamment le Parti
Nationaliste Français et Européen (PNFE), et participait à des
manifestations de nostalgiques du IIIème Reich. Ainsi, à plusieurs
reprises (23 juin 1986, 18 et 19 juin 1991 et 1er juillet 1995), il
aurait rassemblé plusieurs dizaines de militants dans sa propriété de
Saint-Léger-sous-Beuvray, à l'occasion, par exemple, du solstice d'été,
pour les " feux de la Saint-Jean ". Devant la Commission M. Gérard Le
Vert a dénié tout caractère idéologique à ce type de manifestation et a
préféré soutenir qu'il s'agissait seulement de perpétuer des traditions
locales. Par ailleurs, le 2 juillet 1995, il aurait mené une quarantaine
de militants d'extrême-droite, dont de nombreux skinheads, en "
excursion " sur le site archéologique du Mont-Beuvray, dans la Nièvre.
M. Gérard Le Vert a été interpellé à cette occasion.

Il a également reconnu avoir participé, les 6 et 7 octobre 1990, à un
voyage en Bavière chez l'ancien officier Waffen SS Egon Bartenbach27 et
le 2 octobre 1994 aux cérémonies de l'Ulrishberg (Autriche) en mémoire
des combattants allemands et autrichiens, mais pour des raisons
affectives et familiales, a-t-il déclaré à la Commission. Ne comprenant
pas l'allemand, il aurait assisté à une messe et à des discours sans
vouloir en connaître le contenu pendant toute une matinée ! Il se
souvient bien par contre avoir rencontré à cette occasion M. Jörg
Haïder, chef du parti nationaliste autrichien. Par ailleurs, sa voiture
a été aperçue le 24 août 1994 lors de la traditionnelle messe en mémoire
des soixante-seize miliciens fusillés au Grand-Bornand le 24 août 1944.
--
"son odor feminae a remplacé la fade odeur du fromage hollandais."
-+- Ubu, poète alimentaire sur fsp -+-
Unknown
2004-07-25 10:03:55 UTC
Permalink
Post by Robert T
Récemment nommé responsable du service d'ordre mégretiste, le DPA, M.
Gérard Le Vert dirigeait avec M. Christian Launay, actuel conseiller
vous etes drolement bien renseigné dites donc.
ou trouvez vous toutes ces informations ?
Robert T
2004-07-25 10:59:40 UTC
Permalink
Post by Unknown
vous etes drolement bien renseigné dites donc.
ou trouvez vous toutes ces informations ?
http://www.assemblee-nat.fr/dossiers/dps/auditi05.asp

Audition de M. Gérard LE VERT,
responsable du service d'ordre du Mouvement National
(extrait du procès-verbal de la séance du mercredi 24 mars 1999)

M. le Président : Quelles responsabilités aviez-vous au DPS ?

M. Gérard LE VERT : J'étais chargé de mission, aux côtés de M. Bernard
Courcelle.

M. le Président : Comment avez-vous accédé aux responsabilités qui sont
les vôtres au sein du DPA ?

M. Gérard LE VERT : Tout simplement à la demande de M. Bruno Mégret.

M. le Président : Puisque vous étiez chargé de mission quelles étaient
les missions qui vous incombaient ?

M. Gérard LE VERT : La préparation de la fête des « Bleu Blanc Rouge »,
de la fête de Jeanne d'Arc ou des meetings nationaux. Il s'agissait
d'organiser la sécurité, de rencontrer les autorités de police ou les
autorités préfectorales, bref, de prendre toutes les mesures et les
renseignements pour que tout se passe le mieux possible.

M. le Rapporteur : J'aimerais savoir ce qui vous a conduit - votre
formation ou vos sentiments politiques - à être partie prenante dans le
service d'ordre du Front National et quels sont vos sentiments à l'égard
de mouvements néo-nazis, d'anciens Waffen SS, d'anciens miliciens ou de
mouvements païens. M. Bernard Courcelle nous a déclaré à ce sujet qu'il
avait horreur de tout ce qui était néo-nazi et racisme primaire.

M. Gérard LE VERT : Je suis entré au Front National très tôt, dès 1973,
et j'ai d'abord été militant avant de m'occuper de la sécurité des
manifestations. Ce faisant, j'ai abandonné tout militantisme politique
pour ne plus m'occuper depuis plusieurs années que de sécurité avec M.
Bernard Courcelle.

Pour ce qui est des mouvements néo-nazis de France, nous avons toujours
eu
- je dis bien toujours - des problèmes avec eux : dans toutes les
manifestations, nous les avons eus systématiquement « dans les pattes »
et cela s'est toujours mal passé, que ce soit lors des défilés de Jeanne
d'Arc ou lors des BBR, avec ceux qu'on appelle les skinheads et les
autres. Ce n'est pas récent, cela a toujours été le cas !

M. le Président : Pourtant, vous avez organisé des rencontres de
militants néo-nazis dans votre propriété de Saint-Léger-sous-Beuvrais.

M. Gérard LE VERT : Je ne crois pas, monsieur. Je ne pense pas !

M. le Président : On le dit...

M. Gérard LE VERT : On le dit, oui mais on dit beaucoup de choses ...
Non, je fais tous les ans les feux de la Saint-Jean, qui sont une
pratique courante dans notre région au moment du solstice d'été. On
appelle cela chez nous, dans tous nos villages, les feux du solstice,
les feux celtiques ou les feux de la Saint-Jean : c'est une tradition
populaire ancestrale.

M. le Président : Vous n'avez aucune relation avec le parti nationaliste
français ?

M. Gérard LE VERT : Non, aucune !

M. le Président : Et le cercle Charlemagne ?

M. Gérard LE VERT : Aucune non plus !

M. le Président : Vous êtes comme M. Bernard Courcelle, absolument en
dehors de tout...

M. Gérard LE VERT : Je suis Front National.

M. le Rapporteur : On dit, mais on ne prête qu'aux riches, que vous avez
eu des relations avec d'anciens mouvements Waffen SS autrichiens et que
vous avez été présent à certaines réunions.

M. Gérard LE VERT : Il est exact que j'ai été présent à une
manifestation. Il faut savoir que je suis fils d'officier de Légion, que
j'ai donc connu plusieurs sous-officiers de la Légion qui ont fait vingt
ans de Légion étrangère, la guerre d'Indochine, la guerre d'Algérie, qui
sont décorés, qui se sont battus pour notre pays, dont en particulier un
ancien adjudant-chef allemand, aujourd'hui décédé. C'était un sous-
officier de mon père, je l'ai connu tout jeune et je lui ai rendu visite
en Allemagne et en Autriche. A cette occasion, il m'a effectivement
amené à des réunions d'anciens soldats allemands.

M. le Rapporteur : Soldats allemands... Les Waffen SS n'étaient pas tout
à fait la même chose que l'armée allemande.

M. Gérard LE VERT : J'y allais avec un ancien légionnaire.

M. le Rapporteur : Là encore on ne prête qu'aux riches, mais j'aimerais
savoir si vous avez assisté à des manifestations à la mémoire de
miliciens ou d'anciens miliciens « tombés au combat ».

M. Gérard LE VERT : Non !

M. le Président : Quelles étaient vos relations avec M. Bernard
Courcelle ?

M. Gérard LE VERT : Très bonnes, amicales.

M. le Président : Avec M. Sidos ?

M. Gérard LE VERT : Lequel ?

M. le Président : M. François-Xavier Sidos.

M. Gérard LE VERT : Je le connais aussi. J'ai travaillé avec lui.

M. Arthur PAECHT : Sur le sujet précédent, j'aimerais que M. Le Vert
m'apporte une précision : vous accompagniez, dites-vous, cet ancien
légionnaire dans des réunions en Autriche et en Allemagne...

M. Gérard LE VERT : Je suis allé me promener en Bavière et en Autriche -
ce sont deux pays que j'aime beaucoup, où je vais faire du tourisme - et
effectivement, je pouvais être logé chez cet ancien légionnaire.

M. Arthur PAECHT : L'ancien légionnaire, c'est une chose...

M. Gérard LE VERT : Oui, mais pour moi c'est important, c'était le but
de ma visite.

M. Arthur PAECHT : J'entends bien, mais il vous est tout de même arrivé
de l'accompagner ?

M. Gérard LE VERT : Oui, parce que c'était un ancien de l'armée
allemande, entré par la suite dans la Légion.

M. Arthur PAECHT : Mais qu'est-ce qui se passait dans ces manifestations
?

M. Gérard LE VERT : Il y avait beaucoup de discours auxquels je ne
comprenais rien puisque je ne parle pas allemand et une messe - je vous
parle de la manifestation en Autriche à laquelle j'ai assisté et où j'ai
d'ailleurs rencontré M. Jörg Haïder qui est le leader nationaliste
autrichien. Voilà. C'est aussi simple que cela !

M. Arthur PAECHT : Vous connaissez personnellement M. Jörg Haïder ?

M. Gérard LE VERT : Non, je ne l'ai rencontré qu'une fois, tout à fait
par hasard, au cours de cette manifestation. Il s'agissait d'une
rencontre fortuite.

M. Arthur PAECHT : Ce qui m'intéresse, c'est le contenu de ces
manifestations auxquelles vous avez assisté.

M. Gérard LE VERT : Je ne vois pas très bien ce que cela a à voir avec
le DPS. Il s'agit de déplacements touristiques, d'ordre privé, qui n'ont
strictement rien à voir avec mon engagement au Front National : il
s'agissait d'une visite touristique chez un sous-officier de mon père
que j'ai connu tout jeune, qui me rendait aussi visite régulièrement en
France et dont la femme m'avait gardé lorsque j'étais gamin. Je ne peux
pas vous en dire plus.

M. Arthur PAECHT : Que les choses soient très claires ! Les enquêtes de
personnalité dans les commissions d'enquête n'ont rien de choquant ! Je
m'intéresse à votre formation et, lorsque vous vous rendez chez l'un de
vos amis - ce qui est parfaitement votre droit -, je voudrais savoir ce
qui s'est passé là où vous reconnaissez vous-même l'avoir accompagné.
Cela a un rapport très direct avec l'objet de notre Commission.

M. Gérard LE VERT : C'est très simple : le matin, une messe, suivie de
discours et d'un déjeuner. Voilà !

M. Arthur PAECHT : Ces discours avaient des thèmes ?

M. Gérard LE VERT : Il m'est difficile de répondre, puisque, je le
répète, je ne parle pas allemand...

M. Arthur PAECHT : Et vous n'avez pas demandé qu'on vous les traduise ?

M. Gérard LE VERT : Non !
--
"son odor feminae a remplacé la fade odeur du fromage hollandais."
-+- Ubu, poète alimentaire sur fsp -+-
UBUjean-jacques viala
2004-07-25 19:31:26 UTC
Permalink
Post by Unknown
Post by Robert T
Récemment nommé responsable du service d'ordre mégretiste, le DPA, M.
Gérard Le Vert dirigeait avec M. Christian Launay, actuel conseiller
vous etes drolement bien renseigné dites donc.
ou trouvez vous toutes ces informations ?
c'st le fond de propagande de la secte;

.

UBU
Les idéologues français compensent leur incapacité à
assumer le présent et à préparer l'avenir, par l'assassinat
permanent du passé.
Pierre Dimech
jmh
2004-07-25 19:28:32 UTC
Permalink
Ubu est encore defonce au gros rouge..

jmh
Post by UBUjean-jacques viala
Post by Unknown
Post by Robert T
Récemment nommé responsable du service d'ordre mégretiste, le DPA, M.
Gérard Le Vert dirigeait avec M. Christian Launay, actuel conseiller
vous etes drolement bien renseigné dites donc.
ou trouvez vous toutes ces informations ?
c'st le fond de propagande de la secte;
.
UBU
Les idéologues français compensent leur incapacité à
assumer le présent et à préparer l'avenir, par l'assassinat
permanent du passé.
Pierre Dimech
bonjour
2004-07-25 11:50:24 UTC
Permalink
Je me souviens d'une émission où un journaliste courageux avait filmé en
caméra cachée une réunion nazie , on y voyait LP serrer des mimines .

"Robert T" <***@geule.fr> a �crit dans le message de news:***@193.252.19.141...
| Récemment nommé responsable du service d'ordre mégretiste, le DPA, M.
| Gérard Le Vert dirigeait avec M. Christian Launay, actuel conseiller
| régional lepéniste de Bourgogne, les opérations du DPS à Montceau-les-
| Mines, le 25 octobre 1996.
|
| Responsable DPS au sein du mouvement frontiste de Saône-et-Loire depuis
| 1985, connu pour ses liens avec les milieux néo-nazis, M. Gérard Le Vert
| aurait fondé, en 1989, un groupe pro-nazi au sein du DPS local, alors
| même que les responsables hauts-rhinois de cette formation créaient une
| structure identique, le Cercle Charlemagne, lequel devait devenir Cercle
| National Socialiste (CNS), puis Heimattreue Vereinigung Elsass (HVE).
|
| Selon les renseignements généraux, M. Gérard Le Vert était en contact
| avec plusieurs mouvements néo-nazis français, notamment le Parti
| Nationaliste Français et Européen (PNFE), et participait à des
| manifestations de nostalgiques du IIIème Reich. Ainsi, à plusieurs
| reprises (23 juin 1986, 18 et 19 juin 1991 et 1er juillet 1995), il
| aurait rassemblé plusieurs dizaines de militants dans sa propriété de
| Saint-Léger-sous-Beuvray, à l'occasion, par exemple, du solstice d'été,
| pour les " feux de la Saint-Jean ". Devant la Commission M. Gérard Le
| Vert a dénié tout caractère idéologique à ce type de manifestation et a
| préféré soutenir qu'il s'agissait seulement de perpétuer des traditions
| locales. Par ailleurs, le 2 juillet 1995, il aurait mené une quarantaine
| de militants d'extrême-droite, dont de nombreux skinheads, en "
| excursion " sur le site archéologique du Mont-Beuvray, dans la Nièvre.
| M. Gérard Le Vert a été interpellé à cette occasion.
|
| Il a également reconnu avoir participé, les 6 et 7 octobre 1990, à un
| voyage en Bavière chez l'ancien officier Waffen SS Egon Bartenbach27 et
| le 2 octobre 1994 aux cérémonies de l'Ulrishberg (Autriche) en mémoire
| des combattants allemands et autrichiens, mais pour des raisons
| affectives et familiales, a-t-il déclaré à la Commission. Ne comprenant
| pas l'allemand, il aurait assisté à une messe et à des discours sans
| vouloir en connaître le contenu pendant toute une matinée ! Il se
| souvient bien par contre avoir rencontré à cette occasion M. Jörg
| Haïder, chef du parti nationaliste autrichien. Par ailleurs, sa voiture
| a été aperçue le 24 août 1994 lors de la traditionnelle messe en mémoire
| des soixante-seize miliciens fusillés au Grand-Bornand le 24 août 1944.
|
|
|
| --
| "son odor feminae a remplacé la fade odeur du fromage hollandais."
| -+- Ubu, poète alimentaire sur fsp -+-
jmh
2004-07-25 11:53:39 UTC
Permalink
Post by bonjour
Je me souviens d'une émission où un journaliste courageux avait filmé en
caméra cachée une réunion nazie , on y voyait LP serrer des mimines .
Et c'est pas bien??

jmh
UBUjean-jacques viala
2004-07-25 19:31:27 UTC
Permalink
Post by bonjour
Je me souviens d'une émission où un journaliste courageux avait filmé en
caméra cachée une réunion nazie , on y voyait LP serrer des mimines .
mensonges.
vos souvenirs sont pourris.
.
UBU
Les idéologues français compensent leur incapacité à
assumer le présent et à préparer l'avenir, par l'assassinat
permanent du passé.
Pierre Dimech
jmh
2004-07-25 19:28:39 UTC
Permalink
Ubu est encore defonce au gros rouge..

jmh
Post by UBUjean-jacques viala
Post by bonjour
Je me souviens d'une émission où un journaliste courageux avait filmé en
caméra cachée une réunion nazie , on y voyait LP serrer des mimines .
mensonges.
vos souvenirs sont pourris.
.
UBU
Les idéologues français compensent leur incapacité à
assumer le présent et à préparer l'avenir, par l'assassinat
permanent du passé.
Pierre Dimech
SAC
2004-07-25 15:22:19 UTC
Permalink
Post by Robert T
Récemment nommé responsable du service d'ordre mégretiste, le DPA, M.
Gérard Le Vert dirigeait avec M. Christian Launay, actuel conseiller
régional lepéniste de Bourgogne, les opérations du DPS à Montceau-les-
Mines, le 25 octobre 1996.
Robert T a trouvé le rapport d'enquête sur le SAC, puis celui sur le
DPS, et pompe allègrement le site des crapules du réseau Voltaire.

Excellent! Pendant qu'il débite ses conneries en mettant en avant
quelques individus "brulés", il ne fait pas chier les gars qui bossent
:-)

Une précision quand-même: Le DPS est le successeur du "SO",
simplement, créé lors de la campagne des élections Européennes de 1983
il me semble (je ne suis plus certain de l'année).
Une premiere entrevue avec JMLP a eue lieu à Grenoble avant le meeting
public qu'il tenait au Palais des Sports, pour lancer les bases de la
reprise en main du Service d'Ordre du FN, par les anciens responsables
du SAC. Etaient présents AP, JS, RM et PP, et ce sont *eux* qui ont
été nommés par JMLP, en charge du "SO" du FN.

Roger Holleindre a d'ailleurs plutot mal pris ceci, et une discussion
orageuse a éclatée entre JS, et lui... La discussion a d'ailleurs été
enregistrée à l'insu de Roger... JMLP a tranché, et c'est donc les
anciens du SAC qui ont repris le SO.

Les individus cités par le grand niais Robert T, ne sont venus que
quelques années plus tard, et ont été volontairement (et avec leur
accord bien entendu) poussés en avant tandis que les "vrais"
responsables restaient dans l'ombre.

Seul UN des 4 "fondateurs" a été cité dans le rapport de la commission
d'enquête sur le DPS, ce qui montre bien que les membres de la
Commission d'Enquête n'ont vu que ce qu'on voulait bien qu'ils
trouvent :).


Pourquoi le SAC a-t-il offert ses services a JMLP? En plus bien sur
d'une certaine sympathie pour ses positions patriotiques, les
responsables du SAC cherchaient une "structure" et un "soutien" leur
permettant de poursuivre leurs activités. La dissolution du SAC en
1981 n'ayant bien entendu pas dissuadé ses militants de ... militer,
bien au contraire. Le RPR ayant des positions plus que "molles"
(déja..!), les patrons du SAC se sont rapprochés de JMLP.

Pourquoi JMLP a-t-il accepté? Il cherchait une image de respectabilité
face à son Service d'Ordre jusqu'alors composé de loubards, skins et
autres "peu-présentables". Les gars du SAC étaient alors très
organisés, encadrés, et...présentables.

Il y a bien sur d'autres raisons qui ont rapproché le SAC et JMLP,
mais permettez-moi de n'en point parler.

Tout ça pour dire que les niaiseries de Robert alias Philippe, font
bien rigoler. Cette tapette se branle en pensant avoir découvert la
roue :)
tw
2004-07-25 15:38:06 UTC
Permalink
Le Sun, 25 Jul 2004 19:22:19 +0400, dans fr.soc.politique, SAC
Post by SAC
Une précision quand-même: Le DPS est le successeur du "SO",
simplement, créé lors de la campagne des élections Européennes de 1983
il me semble (je ne suis plus certain de l'année).
Le service action civique n'existait plus à cette date, aux
européennes de 1984.

Mais les mythes ont la vie dure.
SAC
2004-07-25 16:39:24 UTC
Permalink
Post by tw
Le Sun, 25 Jul 2004 19:22:19 +0400, dans fr.soc.politique, SAC
Post by SAC
Une précision quand-même: Le DPS est le successeur du "SO",
simplement, créé lors de la campagne des élections Européennes de 1983
il me semble (je ne suis plus certain de l'année).
Le service action civique n'existait plus à cette date, aux
européennes de 1984.
Bien entendu, mais pensez vous que dissoudre légalement un mouvement
dissoud aussi ses membres? Tenez, une anecdote: certains industriels
qui finançaient le SAC (par l'intermédiaire bien souvent de l'UNI,
paravent "étudiant" du SAC et dont le patron, Pierre D., était membre
du Bureau Directeur du SAC), ont proposé dès l'annonce de la victoire
de Mitterrand, de donner des fonds TRES importants "pour l'avenir".
Ils savaient très bien que le SAC ne disparaitrait pas avec sa
dissolution!

Les responsables avaient déja anticipé de toute manière cette
dissolution, dès que la victoire de la gauche socialo-communiste était
évidente. Toutes les précautions ont été prises, et demandez-vous
d'ailleurs pourquoi lorsque Pierre Debizet a été incarcéré à
Marseille, AUCUN fichier du SAC n'a été trouvé par les enquêteurs...?

L'ensemble de l'organisation a été mise en sommeil, dès l'élection de
mitterrand. Ensuite, l'affaire d'Auriol et l'incarcération de Pierre,
puis la dissolution du SAC, tout ceci a permis de virer les indécis et
les "tièdes", et a motivé les responsables pour continuer à se battre
contre la vermine socialo-communiste.
Post by tw
Mais les mythes ont la vie dure.
Rassurez-vous, il ne va pas manquer d'occasion dans un proche avenir
pour vous montrer que les mythes ne sont pas toujours ...des mythes.
tw
2004-07-25 17:50:58 UTC
Permalink
Le Sun, 25 Jul 2004 20:39:24 +0400, dans fr.soc.politique, SAC
Post by SAC
Post by tw
Le Sun, 25 Jul 2004 19:22:19 +0400, dans fr.soc.politique, SAC
Post by SAC
Une précision quand-même: Le DPS est le successeur du "SO",
simplement, créé lors de la campagne des élections Européennes de 1983
il me semble (je ne suis plus certain de l'année).
Le service action civique n'existait plus à cette date, aux
européennes de 1984.
Bien entendu, mais pensez vous que dissoudre légalement un mouvement
dissoud aussi ses membres? Tenez, une anecdote: certains industriels
qui finançaient le SAC
Oui, l' UIMM.
Post by SAC
(par l'intermédiaire bien souvent de l'UNI,
paravent "étudiant" du SAC et dont le patron, Pierre D., était membre
du Bureau Directeur du SAC),
Vous confondez Pierre D. (dit Debarge) et Gérard D., responsable réel
de l'UNI et n°2 du sac.
Post by SAC
ont proposé dès l'annonce de la victoire
de Mitterrand, de donner des fonds TRES importants "pour l'avenir".
Ils savaient très bien que le SAC ne disparaitrait pas avec sa
dissolution!
Et pour cause, deux ou trois noms de mouvement circulaient dès le 10
mai 1981, dont le Groupe initiative et Liberté puis le mil ; ce
n'était plus exactement le service de barbouzes.
Post by SAC
Les responsables avaient déja anticipé de toute manière cette
dissolution, dès que la victoire de la gauche socialo-communiste était
évidente. Toutes les précautions ont été prises, et demandez-vous
d'ailleurs pourquoi lorsque Pierre Debizet a été incarcéré à
Marseille, AUCUN fichier du SAC n'a été trouvé par les enquêteurs...?
Car une consigne de Debarge invitait les militants à supprimer toutes
traces du passé ; les enquêteurs de police ont peut-être cherché
modéremment mais je sais comment ils ont travaillé sur quelques
départements et la majorité n'avait aucune sympathie pour le sac. La
pression de la centrale est restée forte durant plusieurs mois :
Deferre était là.
Post by SAC
L'ensemble de l'organisation a été mise en sommeil, dès l'élection de
mitterrand. Ensuite, l'affaire d'Auriol et l'incarcération de Pierre,
puis la dissolution du SAC, tout ceci a permis de virer les indécis et
les "tièdes", et a motivé les responsables pour continuer à se battre
contre la vermine socialo-communiste.
Mais au front national ; donc le rpr-ump est "pur" maintenant ? Plus
de barbouzes à droite, seulement à l'extrème-droite. Merci.
Post by SAC
Post by tw
Mais les mythes ont la vie dure.
Rassurez-vous, il ne va pas manquer d'occasion dans un proche avenir
pour vous montrer que les mythes ne sont pas toujours ...des mythes.
Pour en savoir plus sur le "service", je recommande l'excellent livre
de François Audigier, maître de conf à Nancy II : histoire du SAC, la
part d'ombre du gaullisme, chez stock, octobre 2003.

Bouquin objectif écrit par un historien indépendant.
UBUjean-jacques viala
2004-07-26 19:38:32 UTC
Permalink
On Sun, 25 Jul 2004 19:50:58 +0200, tw <***@wanadoo.fr> wrote:

(...)
Post by tw
Vous confondez Pierre D. (dit Debarge) et Gérard D., responsable réel
de l'UNI et n°2 du sac.
(...)
Post by tw
Et pour cause, deux ou trois noms de mouvement circulaient dès le 10
mai 1981, dont le Groupe initiative et Liberté puis le mil ; ce
n'était plus exactement le service de barbouzes.
(...)
Post by tw
Car une consigne de Debarge invitait les militants à supprimer toutes
traces du passé ; les enquêteurs de police ont peut-être cherché
modéremment mais je sais comment ils ont travaillé sur quelques
départements et la majorité n'avait aucune sympathie pour le sac. La
Deferre était là.
ah le menteur compuulsif qui a choisi le pseudo tw est un expert en SAC.

un enqueteur des renseignements généraux recyclé?

sans doute.

.
UBU
Les idéologues français compensent leur incapacité à
assumer le présent et à préparer l'avenir, par l'assassinat
permanent du passé.
Pierre Dimech
tw
2004-07-26 20:21:21 UTC
Permalink
Le Mon, 26 Jul 2004 19:38:32 GMT, dans fr.soc.politique,
Post by UBUjean-jacques viala
ah le menteur compuulsif qui a choisi le pseudo tw est un expert en SAC.
Non, le spécialiste en barbouzerie et opérations frauduleuses, c'est
le DPS puisque certains de ces gens-là à la triste réputation,
travaillaient dans le service d'ordre du front national, votre parti.

Vous l'admettez ou faut-il recommencer comme avec les anciens collabos
présents au front national à sa fondation ?

A l'inverse, moi, je vous assure n'avoir jamais fait travailler un
type du sac. Le DPS peut-il en dire autant ?

Quant aux RG, je ne doute pas que vous les connaissiez mieux que moi.



Le pauvre homme étant visiblement en plein délire, je le laisse se
reposer jusqu'à ... mon retour de congés.

Les émotions, la canicule ...

Robert T
2004-07-25 17:51:34 UTC
Permalink
Post by SAC
Les responsables avaient déja anticipé de toute manière cette
dissolution, dès que la victoire de la gauche socialo-communiste était
évidente. (...)
Le SAC fournissait à ses troupes à l'occasion de fausses cartes de
police et des armes. Bien payés, les hommes du SAC exécutaient les
basses uvres du régime dont la police et l'armée ne pouvaient se rendre
coupable : exécutions d'otages, infiltrations, tortures etc. L'histoire
du SAC ne compte plus bientôt les attentats, les passages à tabac, les
fusillades, les cambriolages, les trafics de drogue, de chantages,
d'extorsions de fonds, de meurtres et de proxénétisme, etc La section
française de l'Ordre souverain et militaire du temple de Jérusalem
(OSMTJ) ­ ancêtre de l'Ordre du Temple solaire ­ fut contrôlée par le SAC
avant d'être interdite en 1971.

C'est la tuerie d'Auriol (le massacre d'un gendarme et de sa famille)
qui décida les pouvoir publics à mettre un terme aux activités du SAC.
Si on veut avoir une idée de ce qu'était cette milice, il faut revoir
l'excellent film d'Yves Boisset, le juge Fayard dit " le shérif "
(1977), adapté de faits réels avec Patrick Dewaere, Michel Auclair et
Marcel Bozzuffi.

Beaucoup de militants de gauche ont vécu les années de Gaulle et
Pompidou comme des années de plomb. C'est en grande partie à cause du
SAC, véritable police politique du parti au pouvoir qui, s'il ne
commandita pas tout, toléra que sur le territoire de la république,
l'insécurité était une réalité quotidienne pour tout militant de gauche.
Post by SAC
Rassurez-vous, il ne va pas manquer d'occasion dans un proche avenir
pour vous montrer que les mythes ne sont pas toujours ...des mythes.
Mythomane.
--
"son odor feminae a remplacé la fade odeur du fromage hollandais."
-+- Ubu, poète alimentaire sur fsp -+-
Robert T
2004-07-25 18:10:41 UTC
Permalink
Post by SAC
Les responsables avaient déja anticipé de toute manière cette
dissolution, dès que la victoire de la gauche socialo-communiste était
évidente. ....
Pasqua est le créateur du SAC : Service d'Action civique.
C'était une organisation proche du gangstérisme mais qui fournissait les
gros bras du RPR.
En 1981 l'un des membres a voulu dire ce qu'il savait.
C'était un policier.
Il a été abattu ainsi que ses enfants et sa femme dans une villa du Sud de
la France.
C'est ce qui a été appelé la tuerie d'Auriol.
La villa a ensuite été vendue à un pote de Pasqua, Bourdin, connu pour être
le messie "cosmoplanétaire" du Mandarom, la secte implantée dans le sud de
la France.
Cette villa a ensuite été vendue au... fils de Pasqua.
--
"son odor feminae a remplacé la fade odeur du fromage hollandais."
-+- Ubu, poète alimentaire sur fsp -+-
Robert T
2004-07-25 18:14:14 UTC
Permalink
Post by SAC
Rassurez-vous, il ne va pas manquer d'occasion dans un proche avenir
pour vous montrer que les mythes ne sont pas toujours ...des mythes.
Mouvement initiative et liberté (MIL) et l'Ordre souverain et militaire du
Temple de Jérusalem (OSMTJ), des liens avec la CIA

La tuerie d'Auriol, en juillet 1981, de sinistre mémoire, est un épisode
tragique de l'histoire de l'OSMTJ. Jacques Massié, dont la famille fut
massacrée dans sa villa, était responsable départemental du SAC et membre
de l'OSMTJ. Profitant de cet épisode sanglant, les socialistes au pouvoir
décidèrent la création d'une commission parlementaire sur les activités de
la police parallèle gaulliste qui aboutit à sa dissolution.

C'était compter sans Pierre Debizet. L'homme fort du SAC avait assuré ses
arrières en créant le Mouvement initiative et liberté (MIL) en novembre
1981. De source policière, MIL et OSMTJ continuent à entretenir des liens.
Deux informations que contestent fermement les dirigeants du MIL.

Pour mettre leur programme - nébuleux - en application, les nouveaux
templiers ne font pas de prosélytisme aveugle. Ils apprécient
particulièrement de compter dans leurs rangs des militaires, des
policiers... Bref, des hommes d'action qui représentent ainsi la puissance
publique. Interrogé le 28 juin 1996 par la commission d'enquête sur les
sectes du Parlement belge, un policier français, Roger Facon, évoquait la
présence d'officiers de l'Otan au sein d'un ordre templier, l'OSMTJ.

Vérifications faites, il existe bien une Commanderie militaire française
Otan des chevaliers templiers de Jérusalem. Le Point s'est procuré les
statuts de cette association, déposés le 14 septembre 1995 à la préfecture
de Boulogne. Ces chevaliers de l'Otan liés à l'OSMTJ ont organisé un
rassemblement mondial le 16 mars 1996 à l'église américaine de Paris. Ils
semblent très établis dans les milieux de la défense.

Plus étonnant encore : d'après les fiches des Renseignements généraux,
l'OSMTJ de France dépend de son aîné américain. Or l'OSMTJ des Etats-Unis
serait très lié à la CIA. Dans un rapport d'enquête de 1991, le Sénat de
Belgique explique que le Public Information Office (PIO), structure de
propagande à la solde des Etats-Unis, a infiltré l'OSMTJ dans les années
70. Car l'association avait été jugée " a priori favorable aux thèses de
l'armée ". En fait, l'opération d'infiltration faisait partie du projet
Gladio : après guerre, les
services de renseignement américains ont installé partout en Europe des
réseaux dormants censés être réactivés en cas d'attaque soviétique.
--
"son odor feminae a remplacé la fade odeur du fromage hollandais."
-+- Ubu, poète alimentaire sur fsp -+-
Robert T
2004-07-25 18:26:04 UTC
Permalink
Post by SAC
Bien entendu, mais pensez vous que dissoudre légalement un mouvement
dissoud aussi ses membres? Tenez, une anecdote: certains industriels
qui finançaient le SAC (par l'intermédiaire bien souvent de l'UNI,
paravent "étudiant" du SAC et dont le patron, Pierre D., était membre
du Bureau Directeur du SAC)...
Contraint par les évènements de mai 68 de s'intéresser aux questions
universitaires, le SAC s'oriente vers la constitution dans les facultés
de groupes actifs et musclés capables de les soustraire à l'influence du
" gauchisme " et d'y endiguer le développement de la " subversion ".
Selon la commission parlementaire chargée d'enquêter sur les activités
du SAC, constituée à la suite de la tuerie d'Auriol de juillet 1981 , et
qui présente l'UNI dès son origine comme " un mouvement satellite du SAC
", celui-ci à de fait largement favorisé l'implantation de
l'organisation universitaire. Il s'agit tout d'abord pour la direction
de la secte gaulliste de créer des sections locales de l'UNI dans les
universités où ses membres occupent des positions : " c'est ainsi, par
exemple, qu'à Lyon, deux enseignants membres du SAC, MM. André Decoq,
alors assesseur du doyen de la faculté de Droit et Jacques Goudet,
professeur de Lettres, participèrent à cette opération. " Sur ces bases,
la parenté idéologique, l'interpénétration des deux organisations, les
liens structurels qui les unissent et dont témoigne la pratique
systématique de la double appartenance, les conduisent à mener au fil
des années plusieurs actions communes. Quand l'UNI impulse une
initiative, le SAC lui apporte son soutien actif, physique et logistique
, comme le 1 " novembre 1972 lorsqu'une trentaine de barbouzes
stationnent dans le hall d'Assas pour porter un secours éventuel aux
militants de l'UNI qui y distribuent des tracts. Au sein de
l'Université, l'UNI exécute, salariée par le SAC, un travail de fichage
et de collecte de renseignements sur les militants de gauche, mais
également de limitation - musclée ou non - de leur action de propagande
. Hors des murs des facultés, le SAC diligente l'UNI comme dispensaire
de services, notamment utiles pour les autorités policières et
militaires. Ainsi, en 1974, les " Comités de soldats " sont infiltrés
par des " mouchards " de l'UNI qui renseignent le SAC contre
rémunération, et dont le travail contribue à l'efficacité de la
répression menée à l'automne de la même année par la Sécurité Militaire
contre les appelés en révolte .

Au moment de la dissolution de l'organisme gaulliste politico-policier
en août 1982, l'UNI lui est toujours étroitement associé, et il apparaît
naturel que se perpétue une telle imbrication idéologique et
organisationnelle avec la structure qui lui succède, à savoir le MIL.
Fondé afin de renouveler les structures et les modalités d'action du SAC
dans le combat contre les " socialo-marxistes " désormais au pouvoir,
mais également pour contrer les tentatives de récupération du SAC par
Charles Pasqua, le Mouvement Initiative et Liberté, dont les statuts
sont déposés le 16 décembre 1ç_&, a pour objet de " défendre et de
promouvoir une organisation de la société française fondée sur
l'initiative personnelle des citoyens et inspirée par les valeurs
civiques, culturelles, morales et spirituelles de la civilisation
française, de façon à réaliser les conditions de développement de la
véritable liberté. " En souvenir des épopées communes passées et afin de
garantir l'efficacité et la rapidité de transmission des consignes,
l'UNI fournit à ce nouvel organisme sa logistique. D'une part, ses
cadres dirigeants puisque Jacques Rougeot en est le président jusqu'en
1986, date à laquelle il est remplacé par André Decoq. D'autre part, ses
locaux du 8, rue de Musset dans le très bourgeois XVIe arrondissement de
Paris, où l'UNI est domicilié depuis septembre 1973 . Enfin, son
matériel de propagande, comme semble le démontrer le visuel identique
des affiches et des autocollants des deux organisations (maquettes et
texte de polices similaires en rouge sur fond blanc avec un cartouche en
bas pour en indiquer le nom).
--
"son odor feminae a remplacé la fade odeur du fromage hollandais."
-+- Ubu, poète alimentaire sur fsp -+-
Robert T
2004-07-25 18:27:33 UTC
Permalink
Post by SAC
Rassurez-vous, il ne va pas manquer d'occasion dans un proche avenir
pour vous montrer que les mythes ne sont pas toujours ...des mythes.
L'UNI et l'extrême droite : rapprochements, connivences
ou histoire commune ?
L'héritage de l'UNI, compte tenu des relations nombreuses du SAC avec
des groupements fascistes, mais également une lutte anticommuniste
acharnée menée sans discrimination contre toute organisation de gauche
constitue un terrain d'élection commun avec l'extrême droite et
expliquent historiquement la participation de l'UNI à de nombreuses
initiatives aux côtés des hérauts de cette famille politique.
En témoignent , hors des murs de l'université, l'association en 1975 de
l'UNI et du Parti des Forces Nouvelles (PFN ) dans les Comités de
soutien à l'Armée du sergent gudard Joël Dupuis, puis de 1975 à 1977,
l'unité d'action des deux organisations au sein des Comités de lecteurs
du Parisien Libéré, alors confronté à un mouvement de grève majeur, dans
lequel l'UNI s'attache à incriminer le " gangstérisme syndical de la
Fédération CGT du livre ". En témoignent également les actions communes
avec le Centre national des Indépendants et Paysans (CNIP ) pour
l'initiative " SOS Droit de l'homme " en 1985, succédant à de multiples
rencontres notamment au sein du Comité contre le neutralisme et pour la
paix, dirigé par Alain Robert . Et enfin la coresponsabilité de l'UNI et
du Groupe Union Défense (GUD ) à la tête du Comité Budapest à Lyon en
1976.

L'UNI et le fascisme universitaire :
une histoire d'amour et de haine
Cette dernière collaboration permet de saisir les liens très étroits,
qui unissent l'UNI et les tenants du fascisme universitaire. Les années
soixante-dix demeurent tout d'abord comme celles des descentes musclées
communes sur les Facultés marquées à gauche, comme à Nanterre, où
d'anciens gudards se remémorent avoir encadré les militants de l'UNI
afin d'assurer leur protection . Mais les mélanges s'effectuent
également à l'occasion des élections universitaires, comme en 1983,
lorsqu'un certain Philippe Serin, membre du GUD, est candidat national
sur les listes de l'UNI. Une liste commune GUD-UNI, l'Union des
Etudiants du centre d'Assas est même déposée le 4 mars 1979 à Paris II,
alors que quatre autres listes de droite sont déjà présente .
De telles manifestations d'un rapprochement significatif entre UNI et
jeunes fascistes au sein de l'université renvoient en fait à une
stratégie précoce de séduction réciproque. Pour la première, il s'agit
de s'assurer une réserve de militants et de cadres du fait de la
faiblesse chronique de ses effectifs. Or, cette ligne de conduite se
traduit au mieux, comme au centre d'Assas, par une instrumentalisation
du GUD par l'UNI, qui parvient à minimiser la brutalité de son action an
dénonçant de manière indifférenciée la violence des deux bords . Pour
les seconds, la prise de contrôle - tant souhaitée - d'un mouvement
partageant un même anticommunisme viscéral, peut être susceptible de
leur apporter non seulement une légitimité politique, mais également des
moyens matériels importants. A cette politique d'infiltration
caractéristique de l'extrême droite, qui se double de la pratique de la
double appartenance, correspond la consigne donnée à ses militants par
le Front national de la Jeunesse (FNJ ) d'entrer à l'UNI chaque fois
qu'il est impossible de mettre sur pied un syndicat local indépendant.
Cette stratégie se traduit par l'élection, de 1991 à 1993 à Brest, de la
présidente du FNJ, candidate du FN aux scrutins municipaux de 1989 et
cantonaux de 1992, en tant que représentante de l'UNI au conseil d'UFR
de Droit .
Du côté de l'UNI, cette infiltration a permis la diffusion des idées
d'extrême droite au sein des sections, et il est possible que les débats
internes ainsi suscités aient pu séduire des militants jusque là modérés
et faciliter leur transfert vers des mouvements plus radicaux. Ainsi,
les conséquences de ce jeu dangereux sont parfois dommageables pour
l'UNI, et peuvent se traduire par des pertes massives d'effectifs
lorsque les militants d'extrême droite, dont le GUD, deviennent assez
puissants pour acquérir leur indépendance, comme à Nice où une section
entière passe au Renouveau Etudiant (RE, syndicat étudiant, antenne du
FN ) .
Des dérapages ont parfois lieu, comme en témoigne l'affaire dite " du
tract de Nancy II ". Le 3 novembre 1992 est diffusé sur le site de cette
université un tract dénonçant pêle-mêle " la force du lobby juif ", " la
présence excessive d'étrangers extra-européens ", " les serres judéo-
maçonniques " et " les antiracistes, antifascistes du CAFAR et du SCALP
qui terrorisent la jeunesse nationaliste ", signé du Renouveau Etudiant.
Six plaintes pénales sont déposées , mais le RE nie toute implication.
Avec raison, puisque l'enquête menée révèle que ce tract avait été
rédigé et distribué par des militants de l'UNI. Au premier rang des
rédacteurs figure Renaud Bertin, responsable régional de l'UNI, alors
étudiant en droit à Nancy II, devenu depuis avocat inscrit au barreau de
Paris puis de Nancy. L'objectif était selon lui de " discréditer le
Renouveau Etudiant " afin de permettre à l'UNI de récupérer des
militants d'extrême droite, ou tout du moins leurs voix lors des
élections. Or, ce genre de passerelle entre l'UNI et extrême droite ne
lui était pas inconnu. Lors de la rédaction du tract, lui-même est
membre du FNJ, et plus encore, il est candidat du FN lors des élections
cantonales de Nancy Sud. Démissionnaire du FN durant l'enquête, il en
reste proche quant aux idées, affirmant sans complexe être " xénophobe
" et " conservateur, réactionnaire ". Cet épisode isolé n'en demeure pas
moins révélateur, bien au-delà du personnage de Renaud Bertin. La
direction nationale de l'UNI a bien condamné les exécutants, mais
l'affaire n'a pas impliqué uniquement les militants de l'UNI-Nancy. Le
tract a été imprimé sur du matériel informatique placé dans des locaux
de l'UNI à Paris, distribué par des militants spécialement venus de Lyon
et de Paris et, selon Bertin, " certains responsables parisiens en
avaient entendu parler ". Comme quoi, il est délicat de se débarrasser
des méthodes héritées de la fréquentation des barbouzes.
--
"son odor feminae a remplacé la fade odeur du fromage hollandais."
-+- Ubu, poète alimentaire sur fsp -+-
Robert T
2004-07-25 18:32:43 UTC
Permalink
Post by tw
Le service action civique n'existait plus à cette date, aux
européennes de 1984.
Le SAC est depuis devenu le MIL avec sa branche jeune, l'UNI...
Les interconnexions entre SAC, MIL et DPS sont nombreuses. Les barbouzes
criminelles du SAC travaillent régulièrement pour le FN.
--
"son odor feminae a remplacé la fade odeur du fromage hollandais."
-+- Ubu, poète alimentaire sur fsp -+-
Robert T
2004-07-25 18:45:57 UTC
Permalink
Post by SAC
Robert T a trouvé le rapport d'enquête sur le SAC, puis celui sur le
DPS, et pompe allègrement le site des crapules du réseau Voltaire.
Les crapules sont du côté des criminels fascistes de l'ex-SAC rebaptisé
MIL, les crapules sont du côté des mercenaires du DPS.
Raconte nous comment tes petits kamarades ont massacré la famille Massié à
Auriol...
Post by SAC
Il y a bien sur d'autres raisons qui ont rapproché le SAC et JMLP,
mais permettez-moi de n'en point parler.
Comme par exemple le dynamitage de la mosquée de Romans-sur-Isère par les
zozos d'extrême-droite embauchés par le SAC pour soutenir un député-maire
de droite en mauvaise posture ?
Ton pote JG pourrait nous raconter ça....
Post by SAC
Tout ça pour dire que les niaiseries de Robert alias Philippe, font
bien rigoler. Cette tapette se branle en pensant avoir découvert la
roue :)
Allons ma grosse, tu perds tes bas ! Tu crois vraiment qu'un minable escroc
réfugié à Moscou impressionne quelqu'un ? Même tes anciens kamarades se
méfient d'un mytho comme toi.
--
"son odor feminae a remplacé la fade odeur du fromage hollandais."
-+- Ubu, poète alimentaire sur fsp -+-
Continuer la lecture sur narkive:
Loading...